Tant que nous sommes vivants – Anne-Laure Bondoux

Tant que nous sommes vivants – Anne-Laure Bondoux

Bonjour à tous ! Me voici de retour ! L’été est là, j’ai enfin passé mon bac, j’ai du temps liiiiibre ! Bref je vais pouvoir reprendre la lecture !

Entre deux autres révisions, pendant la semaine d’examens j’ai lu un autre souvenir de mon passage au salon de Montreuil où j’ai rencontré Anne-Laure Bondoux, adorable auteur ! Ce livre – Tant que nous sommes vivants – je l’avais commencé dans la queue pour la dédicace et ça m’avait bien enchanté. Puis je m’étais arrêtée, faute de temps et de d’autres livres. Je l’ai donc repris et j’ai adoré !

C’est au final un livre qui regorge de citations ! J’ai une dizaine de post it, hihi !

Tel est le résumé de cette pépite :

Bo et Hama travaillent dans la même usine. Elle est ouvrière de jour, lui, forgeron la nuit. Dès le premier regard, ils tombent follement amoureux. Un matin, une catastrophe survient et ils doivent fuir la ville dévastée. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers les territoires inconnus… Mais quand l’ombre a pris la place de la lumière, l’amour suffit-il à nous garder vivants ?

Mais ce n’est même pas le résumé qui m’avait attiré, mais la couverture, une couverture assez impressionnante ! Maintenant que j’ai lu le livre je la comprend encore plus et je revois l’histoire devant moi. C’est une histoire d’ombres, d’amour et, de liberté dans un sens.

C’est un roman d’aventure qui à travers des chapitres aux titres mystérieux et hypnotisant, voici quelques exemples : »le bruit et le silence », « la quiétude et l’inquiétude », « la présence et l’absence »… Ces antonymes nous donnent parfois une idée de ce qui va se passer, mais en réalité on le comprend que quelques pages plus tard. Ces titres ont donc un élément accrocheur pour moi, je le reconnais, je suis sensible aux titres de chapitres…

Mais l’histoire en elle-même est très belle, très douce, et je trouve que c’est une histoire qui nous fait réfléchir, réfléchir à l’amour, à l’avenir, à nous même et à ce qu’on a. J’ai aimé la petite touche de magie qui rendait le livre encore plus réel bien que très éloigné de nous. Leur monde à eux parait pourtant très ressemblant au nôtre, et pourtant en est très différent.

Les personnages, tous uniques forment un pilier incroyable, j’avais l’impression de les voir devant moi, je le visualise parfaitement. En lisant, je vois, on dirait, un spectacle d’ombres.

Mon enfance est ainsi : calme et fixe, comme dans une série de photos en noir et blanc. De cliché en cliché, les années passent. – page 199

J’aime dans ce roman, les descriptions, vives, claires et qui te font vibrer. Qui te font ressentir ces sentiments. Comme si c’était toi qui le vivait.

Ce fut doux et léger, comme une caresse du vent. Lumineux comme l’aube sur la mer. – page 241

J’aime aussi ces parallélismes, ces phrases qui se retrouve d’une partie à une autre, ça rend le roman encore plus vivant, plus concret. Vous ne devinerez pas qui est le narrateur au début. C’était une jolie surprise je dois l’admettre. Et cette manière de narrer l’histoire change beaucoup de choses et sort du lot.

Était-ce notre faute ? Était-ce notre faute si nous avions peur ? – page 114

Des citations pareilles, il y en a des tonnes, des passages pareils qui font de ce roman une pépite.

On n’est pas loin du coup de cœur, il faut le dire, mais c’est tout de même un très grand 4,5/5 (on pourrait presque dire 4,9/5 hihi).

-Liza

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