Jour 3 – Critique du soir – Letter to a man

Jour 3 – Critique du soir – Letter to a man

Je vous avoue qu’étant de sortie ce soir, je ne peux écrire sur mon idée de départ, ce sera pour demain alors. Mais s’impose à moi alors la question sur quoi écrire. Je ne me rappelle plus si j’ai stipule que ces billets devaient avoir un rapport qu’avec 2016 et la nouvelle année ? Bref, disons que le défi consiste seulement à écrire tous les jours pour le blog d’ici le nouvel an – me faisant peut être acquérir un automatisme d’écrire souvent pour le blog et au final pour moi. Ces derniers temps je me suis beaucoup reprochée de ne pas consacrer assez de temps pour faire des choses que j’aime vraiment comme justement écrire, m’occuper du blog, lire et coder entre autres. Avec mon nouvel ordinateur portable cela devrait faciliter la tâche et peut être que j’y penserais plus. Cependant je reste réaliste puisque c’est l’année du Bac et des choix. Je ne vous promets pas d’écrire si souvent que ça. Peut-être une fois par semaine ? Une tache à rajouter dans mon tracker… Ce qui me fait penser que je pourrais écrire à propos de mon Bujo…

 

Bref, trêves de bavardages et place à la critique. Je suis allée avec ma famille ce soir à l’Espace Pierre Cardin qui fait partit aujourd’hui des théâtres de la Ville de Paris, voir Letter to a man mis en scène par Wilson et avec le célèbre danseur russe Mikhail Baryshnikov dans le rôle-titre. Cette œuvre inspirée du journal de Vaslav Nijinski qu’il tenait durant sa période de folie.

La pièce est, je dirais, un peu loufoque. Mais vous allez comprendre. La pièce est entièrement basée sur les sons et la lumière si je puis dire. Dès le début du spectacle, Baryshnikov entre en scène avec des jeux de lumière et une musique entraînante. Baryshnikov danse alors entre les feux des projecteurs, au rythme des sons parfois mécaniques ou tout simplement très répétitifs. Rassurez-vous ça parle, mais finalement c’est quelque chose qui m’a quelque peu agacée. Ok, c’était pour retranscrire la folie de Nijinski, mais parfois c’était trop. J’ai aimé le côté multiculturel puisque le speaker et l’ancien danseur parlaient principalement en russe mais aussi en anglais et parfois il y avait quelques essais en français, le tout avec les sous-titres sur les côtés et sur le dessus de la scène… Les paroles tout au long sont, j’imagine, extraites des Cahiers de Nijinski, sûrement remaniées. Il parle de Dieu, de Diaghilev – son ancien amant, de sa femme et de sa jeunesse. Il discute du monde et on ne sait pas trop s’il s’adresse à Diaghilev ou à sa femme, ou encore son double. Finalement c’est assez romantique comme pensées.

Je réalise qu’il n’y pas grand-chose à dire puisque le spectacle est assez court – 1 heure 10 qu’on ne voit pas défiler. Je peux rajouter que la musique et Baryshnikov nous font passer un bon moment malgré tout. Il danse, un peu à la Chaplin, mais aussi en reprenant du classique. Il y a d’ailleurs un passage très drôle où il caricature purement la danse classique. Il est un superbe clown, fou. Il y en a un autre qui nous a beaucoup plus à mon père et moi, mais dont je ne dirais rien hormis « chaise à l’envers ».

 

Pour ceux qui veulent le voir, il y est encore jusqu’au 21 janvier. Les places ne sont pas très chères et les fauteuils sont à pâmer ! Si rebondis, si moelleux !

 

Pour finir je donnerais à ce spectacle la note de 3,5/5 car c’était quand même un bon moment de passé et j’ai très envie de lire les Cahiers de Nijinski pour en savoir plus sur ce grand danseur !

Bonne journée et n’hésitez pas à laisser votre avis, vous aussi, si vous l’avez vu ou quoi.

-L

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