Je suis là – Clélie Avit
Je Suis Là – Clélie Avit
Résumé :
Une histoire d’amour peut-elle naître en s’allongeant auprès d’une inconnue endormie ?
Avant même d’être publiée, le premier roman de Clélie Avit a déjà provoqué l’enthousiasme de plus de dix éditeurs étrangers qui en ont acquis les droits de traduction et a reçu le prix Nouveau Talent attribué par la Fondation Bouygues Telecom, le quotidien Metronews et les éditions Lattès.
Le tableau est plutôt marrant vu de l’extérieur. Deux mecs avec un bébé. On dirait deux nourrices complètement gagas mais néanmoins compétentes. – page 145
Dans la nuit du samedi au dimanche j’ai dévoré d’une traite ce roman paru aux éditions JCLattès. Et je peux vous dire que je ne regrette pas de l’avoir sorti de ma PAL tout-à-fait par hasard. C’est un excellent roman qui nous fait rire, sourire, et qui nous serre le cœur. Il nous fait passer par toutes les humeurs et sentiments possibles.
C’est-à-dire qu’au début on ne sait pas trop où ça nous mène, on alterne mécaniquement les chapitres entre Elsa et Thibault sans avoir une réelle idée de ce qui va se passer, on se questionne. Mais il y a un moment, il y a un déclic. On est là-bas, dans leur ville. On navigue tantôt avec Thibault, tantôt Elsa. Et maintenant, quand j’écris cette chronique, le livre à côté de moi, quand je relis le résumé, je comprends. C’est si bien caché.
Les derniers chapitres sont émouvants, à cet instant on se rend compte qu’on s’est attachés aux personnages. Et quand on referme le livre, je réalise que j’ai adoré. Je réalise que ce roman m’a changé les idées comme pas possible, m’avait entrainé au plus profond de lui et peut-être de moi-même. J’avais du mal à revenir à la réalité, éteindre la lumière et me coucher. J’étais sur ma faim, je voulais savoir la suite. Et aujourd’hui je me dis que cette fin est un grand coup de maître, car à nous de penser ce que l’on veut.
Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir mangé, ou simplement de m’être réveillé à une heure pareille, mais j’ai terriblement sommeil… – page 282
Ah ! Vous voilà – s’exclame-t-elle. Je ne savais pas si vous étiez en vacances ou pas, parce que votre boîte aux lettres déborde ! Je me suis permis de récupérer ce qui dépassait. Tenez… Et.. Vous devriez prendre une douche. Elle me lance un clin d’œil, et je reste interloqué pendant qu’elle retourne à son appartement. – page 283
Et puis, tous ces passages où Thibault est avec sa filleule Clara, c’est juste adorable. Merci Thibault pour m’avoir fait rire dans tes batailles avec les indispensables pour bébé. Dur, dur la vie de parrain.
Ce soir ma belle… ce soir tu comprendras ton malheur. Ce soir, j’attrape le mode d’emploi et on verra bien qui remportera la bataille. – page 181
Conclusion : 4,5/5 largement mérité ! Merci Clélie pour ce délicieux roman que je crois, je ne me lasserais pas de le relire de temps en temps. Maintenant il faut que je fonce pour les Messagers du Vents !
Pour la petite histoire, j’ai acheté ce roman au salon du livre de Montreuil en 2015 parce que je n’avais plus assez pour les Messagers du Vent (ah les ravages des salons littéraires), mais ça ne m’a pas empêché d’avoir ma petite dédicace ! Et aujourd’hui, en relisant la dédicace, je me dis : « Bingo ! » (à bon entendeur).
– Liza