Les artistes se connaissent depuis longtemps et partagent le goût des voyages, de la peinture sur le motif, l’amour des jardins.
Elles ont de nombreuses expériences artistiques communes en Normandie, en Chine, ou ailleurs.
Grâce à Anna , Laurence est partie peindre en septembre 2017 à Yasnai Poliana chez Léon Tolstoy dans le cadre de : « peinture en plein air dans les jardins historiques russes organisé par l’association « Renaissance des jardins historiques en Russie ». Et Anna grâce à Laurence est partie peindre en Chine .
Cette exposition, inaugurée par Monsieur Hughes de Chavagnac, Consul Général de France à Saint-Petersbourg, annonce de nouveaux projets franco-russes : résidences artistiques qui vont avoir lieu en France dans le cadre des Saisons Russes et qui seront lancées lors du Forum Culturel International de Saint-Pétersbourg
Pour écouter l’interview ( en russe d’Anna Filimonova l’émission radio » Rencontres de la rue Italianskay » par Ekaterina Khomtcuk
Пятый канал, Радио Санкт Петербург в передаче « Встречи на Итальянской » Интервью Анны Филимоновй Екатерине Хомчук
Grande voyageuse Anna Filimonova bouge beaucoup tant en France qu’à l’étranger.
Ces voyages sont en général courts c’est pourquoi elle travaille surtout à l’aquarelle. Plusieurs expositions personnelles de l’artiste ont déjà été consacrées à ce thème.
De la Corse au Japon, en passant par New York, sa boite d’aquarelle russe de marque « White Nights » (Ленинград) ne la quitte jamais.
New York aquarelle 40 x30 cm 2016
Anna en train de peindre sur la Tour de TokyoSérie d’aquarelles réalisé à Veule-les-roses en 2018Plein air en janvier 2013 dans un jardin japonais à Tokyo
Couverture de la brochure 2016
Il existe une brochure éditée sur ce thème à l’occasion de l’exposition à I-Gallery-Intelligence, elle est est disponible sur commande par le formulaire ou via le mail anna @ filimonova.fr Prix de vente : 6€ expédition compris.
» Mont Wu-Dang », aquarelle, 24x 18 cm 2018 voyage en Chine
D’origine russe, cette artiste a effectué ses études dans la célèbre Ecole Ilia Répine de Saint-Pétersbourg. Puis,elle a choisi de vivre en France sans pour autant renoncer à ses racines si importantes pour elle,c’est ainsi qu’à travers des expositions notamment, elle fait connaître l’art contemporain de son pays.
Depuis près de vingt ans elle peint et poursuit ses recherches picturales qui la conduisent à approfondir toujours davantage son art. Anna Filimonova aime Paris où elle vit et qu’elle connaît à la perfection ;elle le célèbre dans des huiles et aquarelles personnelles qui apportent au spectateur une nouvelle image cependant toujours fidèle à l’essentiel du lieu.
Mais cette artiste voyage aussi,elle parcourt la France,l’Europe ou le Japon toujours en quête d’émotions nouvelles à partager. Papier et couleurs l’accompagnent dans ses pérégrinations ,ainsi a-t-elle composé un carnet-souvenir qui réunit une partie des aquarelles réalisées au cours des dix dernières années,de Venise à Tokyo en passant par Saint-Pétersbourg,ville chère à son cœur et différentes régions françaises et européennes.
Dès le premier regard l’on est frappé par la légèreté du dessin,la transparence des couleurs,la vérité du site prise sur le vif,dans l’instant de la perception première. Le trait rapide met en place les éléments de la composition puis l’artiste se laisse aller à son sentiment,son enthousiasme aussi parfois. Tous les paysages l’attirent,urbain ou rural,mais encore la montagne ou les ports ;elle en capte la vie par des annotations rapides,vivantes . Dans cette figuration libre,apparaissent ici ou là quelques éléments expressionnistes.
Anna Filimonova possède une vraie science de l’aquarelle ; coloriste délicate ou plus exubérante, elle compose une œuvre poétique le plus souvent. Aucune monotonie dans ses compositions mais une belle diversité. Tantôt le peintre s’intéresse à l’architecture d’un pont,d’une église ancienne à Honfleur et tantôt ce sont des nuances raffinées pour l’évocation d’une plage. A Montreux on la devine fascinée par la majesté des Alpes enneigées bleu-grisé surplombant le calme lac de Genève. C’est encore le beau rendu des rochers de Saint-Malo,la fluidité dans l’évocation d’Arcachon ou l’ambiance festive,haute en couleurs,lors de fêtes à Sète.
Entre vérité et ressenti,Anna Filimonova traduit ces atmosphères ; avec elle on partage aussi l’admiration devant la fraîcheur, la gaieté d’un champ de coquelicots. Mais l’écriture diffère parfois dans certaines compositions,ainsi une vue de Tokyo dont les architectures sont évoquées en épais traits noirs simplifiant le dessin un peu à la manière de la calligraphie et qui structurent l’espace avec dynamisme ;on retrouve cette simplification avec les mâts des gondoles vénitiennes.
Anna Filimonova travaille volontiers sur du papier japonais qui confère un beau velouté aux délicates harmonies de ses compositions librement peintes. Son œuvre expressive, vivante témoigne d’un talent incontestable.
Nicole LAMOTHE
Critique d’art
Paris le 20 mars 2011
Pour voir plus de croquis réalisées en Chine, visionnez l’album ouvert sur facebook, pas besoin d’y avoir un compte cliquez ici
Château de Rivau, « Indre et Loire » 40X50 Cm 2016
» Paris Tour Eiffel » 40X40 cm
« Mont Wu-dang » aquarelle 24×18 cm 2018« La neige à Paris, vu du mon balcon » 35 X25 cm » Rayon de la Tour Eifel » aquarelle sur le carton mi-teint et blanc de gouache, 350X40 cm
Anna Filimonova parle ainsi de ses aquarelles :
… « L’aquarelle est la technique noble, réputée difficile que j’ai toujours adoré. Je pratique en parallèle avec l’huile, sans me soucier de la plus grande technicité des aquarellistes « puristes « que j’admire et je respecte, mais qui en m’intimident pas pour autant.
Pour moi c’est une technique de la peinture comme une autre, et la peinture – c’est l’expression de la vie, Живопись » – étymologiquement le mot « peinture » en russe veut dire « decrire vivant » . C’est donc donner la vie à l’image qui est primordiale pour moi quand je peins, pas étonner par les nuances magnifiques qui donnent les pigments de l’aquarelle sur papier mouillé… J’aime la technique aussi, mais puisque l’aquarelle procure la mobilité et la rapidité comme aucune autre technique , je l’aime tout particulièrement pour vivre mes émotions urgentes, rapides et donc bien sur surtout en plein air – là oà on n’a pas toujours toutes les conditions pour contrôler le séchage, mouillage etc. Qu’à cela ne tient, l’aquarelle est sans pareille pour la peinture en plein air… elle est toujours avec moi…
( Il y a aussi un sujet que je ne peins qu’à l’aquarelle ce sont des fleurs que je peins aussi à l’atelier et exclusivement en aquarelle – et oui, toute « académiste » que je suis je ne sais pas , n’arrive absolument pas à peindre des fleurs à l’huile )
Voici une petite sélection des aquarelles réalisées dans des lieux, formats et circonstances différentes. Je pense qu’elle donne une impression assez fidèle de mon utilisation de cette technique à travers toute ma vie.
« Belle journée à Paris » huile sur toile 1mx1m« Place de Clichy sous la neige » huile sur toile 80cmx80 cm
» Paris, le 14 juillet » huile sur toile 60 P
« Palais Garnier la nuit » huile sur toile 97x 116 cm« Vue de Shangjin, flech mob » huile sur toile 60×80 cm« Les Ifs de Villandry » Huile sur toile 50×60 cm
Du 14 octobre au 15 novembre 2018 Anna Filimonova a passé
5 semaines à la résidence artistique internationale en Chine dans le province Hubei. Cette page est dédiée aux souvenirs artistiques, oeuvres, photos des moments de la résidence.
Pour savoir plus sur l’organisation de la résidence proprement dit consultez cette page spécifique.
Mon séjour commence par la découverte de la Montagne Sacré Wu-Dang – lieu de naissance de Taoïsme mais aussi de Kung-fuAprès 5 jours passés dans les montagnes sacrées, nous descendons dans l’ancien Bourg Shangjin où l’essentiel d’impression pour moi apparait dans les rencontres humaines. La Chine me séduit par ses visages plustôt que par ses paysages.Portrait de Wang Ligen, artiste et « galeriste » du bourg, jeune propriétaire d’une boutique d’art dans la vieille rue où nous, les artistes français passons des moments d’échanges passionnant. Via la google traduction maitrisé par notre nouveau ami chinois, la communication s’avère amicale et la barrière de la langue s’éloigne autour d’un verre de thé.Le Bourg de Shangjin surprend par ses couleurs et sa vie animée et paisible à la fois. La multitude d’engins électrique peuple ses rues.
dav
Vous pouvez voir plus d’œuvres créées en Chine dans cet album ouvert sur facebook, ce n’est pas nécessaire d’y avoir un compte clickez ici