Lear – Opéra Garnier – Avant-Première du 21.05

Lear – Opéra Garnier – Avant-Première du 21.05

LEAR – Avant-Première du Vendredi 21 Mai 2016 – Opéra Garnier 

 

vuls8mbo7umzkqyyoltp© L’Opéra de Paris

Alors tout d’abord j’expose les faits. 

Depuis le début de la saison 2015-2016, ma meilleure amie et moi allons à ces avants-premières qu’organise l’Opéra de Paris. Nous avons assisté à de nombreux opéras et ballets et aucun ne nous avait autant choqué et déçu que celui là.. Qui malheureusement pour nous, était le dernier (car nous n’avons pas pu avoir de places pour Giselle). Je récapitulerais dans un autre article, les avants-premières auxquelles nous avons assisté avec Léa et notre avis en quelques lignes.

Puis j’exprime mon avis.

J’adore l’opéra. C’est une musique, un chant, un domaine à part. Et j’ai par mon écoute, par les différents opéras vu, forgé ma vision des règles qu’on pourrait appeler « classiques » de l’opéra. J’avais donc quelques attentes et une manière de voir l’opéra en allant voir celui-ci, vendredi 21.

Je n’ai clairement pas compris ce que c’était. J’avais l’impression, d’assister à une parodie de l’opéra. Je ne conteste ni les voix, ni l’orchestre qui ont été splendides, mais le décor et les personnages.

Comment est-ce possible, qu’un opéra, adapté d’un texte si sublime que celui de Shakespeare, a-t-il pu être ridiculisé et vulgarisé de cette manière ? 

Rien que le décor, au lever du rideau, laisse à désirer. On ne sait vraiment pas à quoi s’attendre, mais je ne m’attendais pas au pire, en pensant que j’étais sous le toit de l’Opera Garnier. J’aurais du.

Un homme était sur scène, torse nu, ventre rebondi, à chanter. Je ne sais pas vous, mais pour moi, je me suis dis : « Ça sent quelque chose de pas habituel. » Puis, lors d’une scène de « dispute », Lear ôte le haut de l’une de ses filles, qui se retrouve par conséquent, en soutien-gorge… Hum, comment dire, comment exprimer mon étonnement ?

Et cette vulgarité, cette discordance totale avec la pudeur s’intensifia tout au long de la première partie. Les hommes se battaient, visiblement en s’attrapant… les parties intimes – vous voyez bien ce que je veux dire…

Et le pire arriva ! Cet homme, nu comme un vers, sur scène, qui ne dit rien et qui est là, comme pour nous dire : « Regardez moi, je suis nu sur scène ! ». Désolée, mais nous étions si choquée avec Léa, que nous étions mortes de rire. Les projecteurs de plus, étaient focalisés sur lui, le révélant au grand monde !

Mais aucune de nous ne voulait davantage voir se prolonger cette vulgarité. Et à l’entracte nous sommes parties, comme beaucoup d’autres personnes (nous n’étions même pas étonnées). Pourtant ce n’est pas du tout dans mes habitudes de quitter un spectacle au milieu. Mais celui-ci, nous ne pouvions le supporter davantage.

Vous pouvez très bien me dire : « La seconde partie était géniale, bien mieux ».. Mais au vu des images, je sais que c’était toujours dans cette ambiance étrange. Et non merci.

Je m’attendais à autre chose, à quelque chose de plus classique. Pas du contemporain choquant.

Je précise bien qu’il s’agit de mon avis, après il se peut que la majorité ait adoré, tant mieux pour elle. Mais moi je n’ai vraiment pas aimé et pourtant j’en ai vu des opéras contemporains comme La Voix Humaine notamment, et que j’ai aimé ! Et il ne s’agit surtout pas de rabaisser cette production ou quoique ce soit, mais j’avais envie d’exprimer mon avis sur cet opéra.

En somme, ce n’est pas un spectacle que j’irais revoir. Mais la qualité musicale est étonnante, sublime même ! Dommage pour le reste.

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